La Chine et l'Afrique forgeront un consensus pour apporter de nouvelles contributions à leur modernisation : Ambassadeur HU. - ENA Français
La Chine et l'Afrique forgeront un consensus pour apporter de nouvelles contributions à leur modernisation : Ambassadeur HU.
Addis Abeba, le 10 octobre 2024 (ENA) : - La Chine et l'Afrique continueront de forger un consensus, de travailler en étroite collaboration et d'apporter de nouvelles contributions à leur modernisation, a indiqué le chef de la mission de la Chine auprès de l'Union africaine, Hu Changchun.
Un dialogue sur la mise en œuvre complète de l'Initiative mondiale pour le développement (GDI) et l'approfondissement de la coopération au développement sino-africaine s'est tenu aujourd'hui à Addis-Abeba au siège de l'Union africaine.
On rappelle qu’en septembre 2021, le président chinois Xi Jinping a proposé l'Initiative mondiale pour le développement (GDI) lors du débat général de la 76e session de l'Assemblée générale des Nations Unies.
L'Initiative mondiale pour le développement (GDI) s'aligne étroitement sur l'Agenda 2063 de l'Union africaine, tous deux visant à faciliter le développement et à accélérer la réalisation des objectifs de développement durable (ODD).
Le dialogue d'aujourd'hui vise donc à harmoniser les plans et stratégies de développement, à entreprendre des actions durables pour renforcer la coopération sino-africaine et à réaliser conjointement la vision de l'Initiative pour une démocratie globale.
Des représentants de l'Union africaine, des diplomates, des agences des Nations Unies en Éthiopie et d'autres invités ont assisté à l'événement.
Lors du dialogue, l'ambassadeur Hu Changchun, chef de mission de la Chine auprès de l'Union africaine, a noté : « Nous allons promouvoir vigoureusement la mise en œuvre de l'Initiative pour une démocratie globale en Afrique. »
Il a souligné l'importance de tirer parti des plateformes de l'ONU et de l'UA pour relier les avantages de la Chine et de l'Afrique.
« Les pays africains ont le droit de choisir la voie de modernisation qui correspond le mieux à leurs conditions nationales », a-t-il ajouté, exprimant sa volonté de collaborer avec l'ONU, l'UA, les gouvernements africains et d'autres partenaires pour démontrer la nature dynamique, pragmatique et efficace de la coopération sino-africaine.
L'ambassadeur Hu a précisé : « Je crois que grâce à des échanges tels que ce séminaire, la Chine et l'Afrique parviendront à un consensus, travailleront en étroite collaboration et apporteront de nouvelles contributions à leur modernisation et au Sud global. »
En outre, il a ajouté que la Chine continuera de soutenir le développement de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) et du Centre de contrôle des maladies d’Afrique, conformément aux objectifs de l’Agenda 2063 de l’UA.
Le professeur Mohamed Belhocine, commissaire à l’éducation, à la science, à la technologie et à l’innovation de l’UA, a noté que la coopération entre l’Afrique et la Chine s’est transformée en un partenariat remarquable et mutuellement bénéfique.
Il a souligné l’importance de continuer à promouvoir les aspirations centrales des Objectifs de développement durable et de créer un monde propice aux générations actuelles et futures.
Le commissaire a ajouté que l’IDG s’articule bien avec les programmes de développement durable du monde, l’Agenda 2063 et le pacte récemment adopté pour l’avenir des Nations Unies.
« L’IDG insiste sur la revitalisation des partenariats mondiaux de développement, la réduction de l’écart nord-sud et la promotion d’un développement mondial plus fort, plus vert et plus sain », a-t-il déclaré.
Il a réitéré que des réunions comme celle-ci sont essentielles pour maintenir l'élan en faveur de partenariats de développement solides, exhortant à « exploiter les mécanismes mondiaux existants pour maximiser la coopération multilatérale ».
Le ministre d'État du Travail et des Compétences, Teshale Berecha, a pour sa part déclaré que le partenariat entre la Chine et l'Afrique est remarquable et illustre l'esprit de coopération Sud-Sud.
« Il reflète un engagement commun en faveur de la croissance mutuelle, du développement durable et de l'autonomisation de notre peuple », a-t-il noté.
« Avec l'amélioration continue du développement des infrastructures en Éthiopie, la Chine a été un partenaire dominant dans le développement des infrastructures de l'Éthiopie grâce à son initiative Belt and Road, et elle constitue la plus grande source d'investissement de l'Éthiopie et un marché d'exportation important pour les produits éthiopiens », a-t-il déclaré.
Le ministre d'État a également ajouté que l'Éthiopie et la Chine ont travaillé sans relâche pour améliorer les opportunités d'éducation pour nos citoyens à travers divers programmes de bourses, initiatives de formation et échanges universitaires.
« Je crois que l'expérience de la Chine en matière de réforme de l'éducation et de services de progrès technologique constitue un modèle précieux pour l'Afrique, grâce au partage des meilleures pratiques et des ressources. »
Enfin, il a réaffirmé l'engagement du gouvernement éthiopien à soutenir cette initiative.