Addis Abeba, le 20 janvier 2025 (ENA) : - L'Éthiopie a gagné 908 millions de dollars grâce à l'exportation de café au cours des six derniers mois, selon l'autorité éthiopienne du café et du thé.   Lors d'une conférence de presse aujourd'hui, le directeur général adjoint de l'ECTA, Shafi Umer, a noté que le pays a exporté plus de 200 000 tonnes de café au cours de la période indiquée, la production et la productivité ayant considérablement augmenté dans le secteur.   Selon le directeur général adjoint, le pays a entrepris des réformes remarquables dans le secteur du café ces dernières années, en mettant notamment l'accent sur l'augmentation de la qualité, de la production et de la productivité.   Après toutes les différentes réformes entreprises par le gouvernement et les acteurs concernés par le secteur, le pays a gagné 908 millions de dollars en exportant plus de 200 000 tonnes de café au cours des six derniers mois.   Le plan établi pour la période indiquée était d'atteindre 714 millions de dollars en exportant plus de 133 000 tonnes de café, selon le directeur général adjoint.   À la fin du dernier exercice budgétaire éthiopien, la nation d'Afrique de l'Est, qui est le pays d'origine du café Arabica, a gagné plus de 1,4 milliard de dollars grâce à ses exportations de café.   Le pays prévoit de gagner 2 milliards de dollars grâce à l'exportation de café au cours de l'exercice budgétaire éthiopien en cours en exportant plus de 400 000 tonnes de café, a-t-il été indiqué.

Addis Abeba, le 19 janvier 2025 (ENA) : - La Chine s'est engagée à établir un centre mondial du Sud et à encourager les interactions entre les parties prenantes du Nord et du Sud pour s'engager dans des discussions politiques, a fait remarquer le président (ministre) du Centre de recherche sur le développement du Conseil d'État de Chine, LU Hao.   Le ministre des Finances, Ahmed Shide, a accueilli LU Hao, président (ministre) du Centre de recherche sur le développement du Conseil d'État de Chine et son délégué.   Au cours de leur discussion, LU Hao a souligné que lors du 3e sommet du FOCAC, le gouvernement chinois a encouragé le dialogue du groupe de réflexion sur le développement des politiques publiques en Afrique.   Il a également mentionné que la Chine s'est engagée à établir un Centre mondial du Sud et à encourager les interactions entre les parties prenantes du Nord et du Sud pour s'engager dans des discussions politiques et partager des expériences visant à favoriser le changement et le développement des pays en développement.   Le responsable chinois a également noté que, lors du sommet du FOCAC, les pays africains sont parvenus à un consensus pour faire progresser le développement dans des secteurs tels que l'industrie, les technologies de l'information, l'intelligence artificielle, la transformation agricole et les chaînes d'approvisionnement du marché.   Le ministre des Finances, Ahmed Shide, a pour sa part déclaré que la création du Centre de recherche mondial du Sud est importante pour le développement mondial.   Ahmed a mentionné l'expérience éthiopienne selon laquelle, au cours des 15 dernières années, le pays a mis en œuvre plusieurs projets d'infrastructure, de fabrication et de développement par des facilités financières chinoises. En outre, l’Éthiopie a également bénéficié de l’ingénierie chinoise, ce qui a considérablement renforcé ses capacités techniques.   Le ministre Ahmed a également évoqué la contribution des projets éthiopiens au développement économique régional. Il a notamment cité certains projets tels que le projet ferroviaire Éthiopie-Djibouti, les lignes de production et de transmission d’énergie hydroélectrique, les voies express et les projets d’approvisionnement en eau qui ont bénéficié aux pays voisins.   En outre, Ahmed a souligné que la coopération économique et le partenariat chinois avec l’Éthiopie et l’Afrique en général ont joué un rôle important dans leur développement, insistant sur le fait que le gouvernement chinois doit poursuivre sa coopération financière et technique et son soutien à l’Afrique.

Addis Abeba, le 19 janvier 2025 (ENA) : - Un symposium est prévu à Douala, la capitale du Cameroun, la semaine prochaine, visant à harmoniser efficacement les cadres de développement et de mise en œuvre de zones économiques spéciales de nouvelle génération à travers l'Afrique.   La Commission économique pour l'Afrique (CEA), l'Union africaine, la Banque africaine de développement, l'ONUDI et le PNUD organisent le symposium du 21 au 23 janvier 2025.   Des experts des États membres de la CEEAC et de la CEMAC et de leurs CER respectives discuteront, avec des organismes financiers, des partenaires au développement et le secteur privé, des moyens d'accélérer la mise en place de zones économiques spéciales (ZES) en Afrique centrale, en tant qu'instrument d'industrialisation inclusive et durable et de diversification économique.   L'objectif ultime du symposium est de structurer un engagement commun bien compris, selon la CEA.   De même, le symposium devrait lancer les travaux sur un programme conjoint visant à soutenir les États de la sous-région dans le développement et la mise en œuvre de ZES de nouvelle génération, qui contribueraient à une industrialisation inclusive et durable et à d’autres objectifs plus larges de développement économique et social.   L’Afrique centrale s’est engagée à réduire sa vulnérabilité aux chocs exogènes, tels que l’inflation, le surendettement et les déséquilibres budgétaires.   Pour remédier à cette situation, les États et les Communautés économiques régionales ont défini des stratégies sous-régionales et nationales de substitution aux importations.   Le Directeur du Bureau sous-régional pour l’Afrique centrale de la Commission économique pour l’Afrique, Jean Luc Mastaki, a fait remarquer que le développement des chaînes de valeur régionales nécessite un alignement des cadres d’industrialisation, dont les Zones économiques spéciales constituent l’outil principal.

Addis Abeba, le 18 janvier 2025 (ENA) : - L'Éthiopie ouvre la voie pour l'Afrique et le monde entier avec son énorme engagement à lutter contre les impacts du changement climatique, a déclaré David Nabarro, conseiller au Centre de coordination des systèmes alimentaires des Nations Unies.   Le pays a pris des mesures décisives dans son initiative de convergence qui vise à promouvoir le système alimentaire et la nutrition éthiopiens ainsi que l'action climatique qui soutiendra simultanément les ODD et l'accord de Paris sur le climat.   Le conseiller au Centre de coordination des systèmes alimentaires des Nations Unies, David Nabarro, a indiqué à ENA qu'en Éthiopie, un effort massif est en cours pour rassembler différentes parties prenantes dans le but de garantir la sécurité alimentaire et la nutrition tout en s'attaquant aux impacts du changement climatique.   Il a noté que l’Éthiopie a une économie agraire, mais vulnérable au changement climatique.   « Je constate un engagement énorme de la part du gouvernement éthiopien pour relever les défis et essayer de créer un environnement où chacun peut profiter d’une bonne nutrition, où tous les agriculteurs peuvent avoir un revenu décent et où le pays peut aller de l’avant », a-t-il noté.   Le conseiller a également salué les initiatives prises par le gouvernement afin de garantir une agriculture et un système alimentaire à l’épreuve du climat, afin d’accroître la résilience, afin de permettre aux chaînes de valeur de fonctionner malgré les effets du changement climatique.   Le gouvernement essaie de faire tout son possible pour obtenir la bonne science et l’innovation, les bons partenariats public-privé et le bon engagement du public afin qu’ils soient ensemble sur cette question, a-t-il affirmé.   Selon lui, les efforts en cours de l’Éthiopie sont remarquables et progressent de manière louable, et d’autres pays peuvent s’inspirer de l’expérience du pays.   Soulignant la nécessité de renforcer le rôle des partenaires à tous les niveaux, il a ajouté la nécessité de partenariats avec les entreprises, les petites et moyennes entreprises et les agriculteurs, entre autres.   Le renforcement des partenariats avec les OSC, les médias, la communauté internationale, les systèmes des Nations Unies, les banques de développement et la coopération au sein de l’UA est également essentiel, car l’Éthiopie a montré son engagement continu en faveur de partenariats dans de multiples directions, a-t-il souligné.   Le pays s’est efforcé d’intégrer les risques liés au changement climatique dans la transformation des systèmes alimentaires du pays en collaboration avec le Centre de coordination des systèmes alimentaires des Nations Unies, les partenaires de développement et les parties prenantes nationales, a-t-on appris.

Addis Abeba, le 18 janvier 2025 (ENA) : - Le Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a achevé aujourd'hui la deuxième revue de la Facilité élargie de crédit (FEC) de 48 mois pour l'Éthiopie.   La décision du Conseil autorise un décaissement immédiat d'environ 248 millions de dollars qui aidera l'Éthiopie à répondre à ses besoins de balance des paiements.   L'achèvement de la revue porte le total des décaissements au titre de l'accord à environ 1,611 milliard de dollars.   L'accord FEC de l'Éthiopie pour un total d'environ 3,4 milliards de dollars au moment de l'approbation du programme le 29 juillet 2024 vise à soutenir le programme de réforme économique local (HGER) des autorités pour remédier aux déséquilibres macroéconomiques et jeter les bases d'une croissance tirée par le secteur privé.   Le fonctionnement du marché des changes a continué de s'améliorer, les autorités ayant pris des mesures politiques importantes pour renforcer l'efficacité du marché.   Selon un communiqué de presse publié par le FMI, la Banque nationale d'Éthiopie (NBE) a maintenu des conditions monétaires et financières strictes et la modernisation du cadre de politique monétaire progresse.   Les progrès dans l'augmentation des recettes fiscales nationales, le renforcement des entreprises publiques et l'ancrage de la stabilité financière sont prometteurs, un engagement continu étant nécessaire pour maintenir les réalisations jusqu'à présent. L'élargissement des filets de sécurité sociale est essentiel pour atténuer l'impact des réformes sur les personnes vulnérables.   Les autorités poursuivent leurs efforts pour rétablir la viabilité de la dette et prennent des mesures pour garantir un traitement de la dette, a noté le FMI.   Les progrès réalisés dans les négociations sur la restructuration de la dette dans le cadre commun sont les bienvenus. Les assurances de financement reçues et les efforts d'ajustement déployés sont conformes aux exigences de la politique du FMI et aux paramètres du programme.   Après la discussion du Conseil d'administration, Nigel Clarke, directeur général adjoint et président du Conseil, a déclaré dans un communiqué que les autorités continuent de faire de grands progrès dans la mise en œuvre de leur programme soutenu par le Fonds et dans la résolution des déséquilibres macroéconomiques.   Clarke a noté que la transition vers un taux de change flexible a progressé davantage, soutenue par des mesures macroéconomiques et de politique des marchés des changes, et que la prime du marché parallèle s'est stabilisée à un seul chiffre avec une offre de devises en hausse.   La nouvelle loi régissant la Banque Nationale d’Ethiopie représente une avancée significative par rapport au cadre juridique existant à bien des égards. Cependant, il est important de combler les lacunes restantes en matière de gouvernance et d'autonomie, a fait remarquer Clarke.

Addis Abeba, le 17 janvier 2025 (ENA) : - La ministre de la Planification et du Développement, Fitsum Assefa, a accueilli une délégation chinoise dirigée par Lu Hao, président du Centre de recherche sur le développement du Conseil d’État de la République populaire de Chine, pour discuter de l’approfondissement de la collaboration sino-africaine et de la définition de la vision du Centre de recherche sur le Sud global qui sera bientôt lancé.   Fitsum a souligné le rôle indispensable de la Chine en tant que principale source d’investissement direct étranger (IDE) de l’Éthiopie et partenaire commercial clé, notamment en matière d’importations.   Elle a exprimé le désir de l’Éthiopie d’accroître ses exportations agricoles vers la Chine, soulignant les opportunités inexploitées qui pourraient favoriser des liens commerciaux mutuellement bénéfiques.   Fitsum a détaillé les initiatives audacieuses du gouvernement, notamment le flottement du birr, l’ouverture du secteur financier aux acteurs étrangers et la création de la première bourse de valeurs d’Éthiopie.   En réponse aux questions de Lu sur les secteurs prioritaires pour les investissements chinois, Fitsum a souligné les réalisations remarquables de l’Éthiopie dans le domaine agricole, en particulier son initiative de blé irrigué, qui a permis au pays de devenir autosuffisant en matière de production de blé.   « L’engagement des dirigeants a joué un rôle déterminant dans la conduite de cette transformation », a-t-elle fait remarquer, attribuant le succès du secteur au soutien stratégique du gouvernement.   La ministre a également souligné le potentiel de l’Éthiopie en tant que pôle manufacturier pour l’Afrique, soulignant les avantages compétitifs du pays, notamment un réseau de parcs industriels, un accès à une énergie verte abordable et durable et une vaste main-d’œuvre jeune et formable.   Elle a également mis en lumière le secteur minier éthiopien, en encourageant les investissements qui vont au-delà de l’extraction des ressources pour inclure la transformation à valeur ajoutée.   L’économie numérique a occupé une place importante dans les discussions, Fitsum la décrivant comme une pierre angulaire de l’avenir économique de l’Éthiopie.   Elle a souligné son potentiel non seulement en tant que moteur de croissance à part entière, mais aussi en tant que force de transformation dans d’autres secteurs de l’économie.   Fitsum a souligné la nécessité d’une élaboration de politiques fondées sur des données probantes et adaptées aux défis uniques des pays du Sud global.   Elle a souligné la nécessité d’une approche décentralisée, en suggérant des bureaux régionaux pour renforcer l’impact du centre et en proposant l’Éthiopie comme l’hôte idéal d’une section est-africaine. Lu Hao a exprimé son admiration pour les réformes audacieuses et la vision stratégique de l’Éthiopie, saluant les recommandations complètes présentées par le ministre Fitsum.   Il a noté que la demande de la Chine en produits agricoles a augmenté, soulignant le vaste potentiel agricole de l’Éthiopie comme une opportunité d’exploiter ce marché en pleine croissance.   Lu a également souligné l’importance de mener des études géologiques de haute qualité pour attirer les investissements miniers et a souligné la nécessité d’une surveillance gouvernementale rigoureuse pour établir des règles claires pour le secteur. « Dans l’économie mondiale d’aujourd’hui, avoir un avantage comparatif n’est plus suffisant ; l’échelle et les investissements stratégiques sont essentiels », a-t-il fait remarquer.   La réunion a renforcé la vision stratégique de l’Éthiopie de tirer parti des partenariats et des réformes économiques pour se positionner comme un acteur clé dans le récit du développement de l’Afrique, tout en soulignant le potentiel d’une collaboration plus approfondie entre la Chine et l’Afrique pour stimuler la croissance et l’innovation.

Addis Abeba, le 17 janvier 2025 (ENA) : - L’Éthiopie et l’Organisation des Nations Unies (ONU) ont réaffirmé leur volonté de renforcer leur engagement en faveur de l’accélération des Objectifs de développement durable.   Le ministre des Finances, Ahmed Shide, a tenu une réunion de haut niveau avec la vice-secrétaire générale des Nations Unies, Amina J. Mohammed.   La réunion a porté sur l’accélération de la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD) au niveau national, a-t-on indiqué.   Le ministre Ahmed a donné un aperçu des stratégies de l’Éthiopie pour améliorer la réalisation des ODD, soulignant la nécessité d’une coordination renforcée et d’une mobilisation accrue des ressources.   Les deux responsables ont souligné le rôle essentiel de la collaboration entre le gouvernement éthiopien, l’équipe de pays des Nations Unies (UNCT) en Éthiopie, la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (UNECA) et le bureau du coordonnateur résident des Nations Unies pour aligner les initiatives ODD sur les priorités de développement local.   Les discussions ont également souligné l’importance de renforcer les partenariats entre l’UNCT en Éthiopie et la CEA en tirant parti de l’expertise régionale et en établissant une répartition claire des responsabilités pour mieux soutenir le programme de développement de l’Éthiopie.   En outre, ils ont discuté de la nécessité d’améliorer l’efficacité opérationnelle du système des Nations Unies en Éthiopie pour obtenir des résultats plus percutants.   Le ministre des Finances a en outre exprimé la profonde gratitude de l’Éthiopie pour les efforts incessants d’Amina J. Mohammed visant à faire progresser les objectifs de développement régionaux et mondiaux.   Il a réaffirmé l’engagement de l’Éthiopie à approfondir son partenariat avec les Nations Unies et à contribuer aux ambitions de développement collectives de l’Afrique sur la scène mondiale.   Les deux parties ont souligné l’importance d’un dialogue et d’une collaboration soutenus pour relever les défis communs, saisir les opportunités émergentes et maximiser l’impact sur le développement. Ils ont réitéré leur engagement à explorer des pistes innovantes pour une coopération plus forte dans les domaines d’intérêt mutuel.   L’Éthiopie compte 26 agences des Nations Unies, l’une des plus grandes UNCT au monde.

Addis Abeba, le 16 janvier 2025 (ENA) : - L'association de la diaspora éthiopienne a annoncé que le premier « Mois de la diaspora éthiopienne » se tiendra à Addis Abeba en janvier prochain.   Il s'agit du premier de son genre, l'association soulignant son objectif de renforcer la participation de la diaspora au développement du pays et aux activités connexes.   Le directeur général de l'association de la diaspora éthiopienne, Kaleab Girma, a indiqué à ENA que les initiatives de développement en cours dans le pays ont suscité un désir accru parmi la diaspora de visiter, d'investir et de contribuer aux secteurs sociaux et économiques de l'Éthiopie.   Selon Kaleab, l'association travaille en étroite coordination avec les institutions gouvernementales et les partenaires concernés pour renforcer la participation de la diaspora aux efforts globaux de développement du pays.   Parmi les initiatives clés figurent la promotion des destinations touristiques du pays, les opportunités de développement, les secteurs de services bénévoles et d’autres projets pertinents, a-t-il ajouté.   L’événement ouvrira officiellement le 22 janvier 2025 à l’hôtel Gion, a-t-on appris.   Ethiopian Airlines offre une réduction de 20 % sur les tarifs de voyage à la diaspora.   Une exposition de deux jours se tiendra à l’hôtel, présentant diverses opportunités d’investissement où les investisseurs de la diaspora auront la possibilité de partager leurs expériences.

Addis Abeba, le 16 janvier 2025 (ENA) : - Une délégation du gouvernement chinois, dirigée par le président du Centre de recherche sur le développement du Conseil d'État de Chine, Lu Hao, est arrivée à Addis-Abeba ce matin.   À son arrivée à l'aéroport international de Bole, Endalew Mekonnen, ministre d'État du Commerce et de l'Intégration régionale d'Éthiopie, a accueilli la délégation. La délégation devrait mener des discussions approfondies avec le ministre du Commerce et de l'Intégration régionale, Kassahun Gofe, sur le commerce bilatéral, l'investissement et les questions connexes.

Addis Abeba, le 15 janvier 2025 (ENA) : - Le commissaire de la Commission éthiopienne d’investissements, Zeleke Temesgen, a rencontré aujourd'hui à Addis Abeba une délégation ministérielle de haut niveau du gouvernement azerbaïdjanais.   La délégation comprenait de hauts fonctionnaires des ministères des Affaires étrangères, de l'Agriculture et de l'Économie, ainsi que des représentants de l'Investment Holding of Azerbaijan.   Au cours de la réunion, le commissaire a souligné les opportunités d'investissement de l'Éthiopie dans les secteurs prioritaires clés et a décrit les réformes majeures que le gouvernement a mises en œuvre au cours des six dernières années pour renforcer la participation du secteur privé étranger à l'économie.   Il a souligné les services de soutien complets fournis aux investisseurs étrangers et l'engagement du gouvernement à favoriser un environnement propice aux opérations commerciales internationales en Éthiopie.   Les représentants azerbaïdjanais ont pour leur part exprimé un vif intérêt pour le renforcement de la coopération économique entre les deux nations.   Les deux parties ont reconnu le potentiel de collaboration pour faire progresser les secteurs critiques de leurs économies et ont souligné la nécessité d'élargir le cadre juridique pour faciliter les investissements bilatéraux.   Ils ont convenu de l'importance d'organiser des événements commerciaux pour promouvoir les partenariats entre les entreprises azerbaïdjanaises et éthiopiennes. De même, le ministre de l'Agriculture, Girma Amente, a accueilli aujourd'hui dans son bureau une délégation dirigée par le vice-ministre des Affaires étrangères de l'Azerbaïdjan, Yalchin Rafiyev, pour discuter des possibilités de collaboration dans le développement agricole.   Au cours de la réunion, le ministre Girma Amente a donné un aperçu de la situation agricole actuelle de l'Éthiopie, soulignant que l'agriculture représente un tiers de la croissance globale de l'Éthiopie.   Girma a expliqué que les exportations agricoles de l'Éthiopie pourraient atteindre jusqu'à 80 % sur les marchés étrangers, soulignant l'importance des produits agricoles dans les exportations éthiopiennes.   Bien qu'elle soit un leader en termes de nombre de têtes de bétail en Afrique, l'Éthiopie est confrontée à des défis liés à de faibles taux d'exportation et à la nécessité d'augmenter la valeur des produits agricoles pour les marchés internationaux.   Les deux pays souhaitent collaborer dans les domaines de l’élevage et du développement humain, ainsi que dans des domaines tels que l’horticulture, la gestion de l’eau et des terres, l’agriculture numérique, la technologie d’intégration et d’autres questions agricoles, par le biais d’un prochain protocole d’accord.

Addis Abeba, 15 janvier 2025 (ENA) - Le vice-président du Complexe du secteur privé, des infrastructures et de l'industrialisation de la Banque africaine de développement (BAD), Solomon Quaynor, a salué les efforts de réforme macroéconomique réussis de l'Éthiopie.   Le ministre des Finances, Ahmed Shide, a rencontré Solomon Quaynor et sa délégation pour discuter des moyens de renforcer la coopération au développement de la BAD en Éthiopie.   À l’occasion, le ministre a reconnu le rôle essentiel de la BAD dans le soutien des aspirations de développement économique et social de l'Éthiopie, le portefeuille actuel dépassant 1,2 milliard de dollars d'investissements dans divers secteurs.   Ahmed a également souligné les réformes ambitieuses de l'Éthiopie dans le cadre du programme de réforme économique local, en mettant l'accent sur la pose des bases d'une économie plus durable et plus inclusive. Le ministre a également ajouté l'accent mis sur l'accélération de la croissance et du développement grâce à des investissements dans des secteurs clés tels que les infrastructures, l'énergie, la connectivité numérique et la durabilité.   Le vice-président de la BAD a pour sa part salué les efforts de réforme macroéconomique réussis de l’Éthiopie et a exprimé l’engagement de la BAD à accroître son soutien à l’engagement du secteur privé au vu du climat d’investissement favorable actuel favorisé par les efforts et les politiques de réforme ambitieux.   Les deux parties ont convenu d’élargir et de collaborer sur des projets de transformation du secteur privé dans des domaines stratégiques, selon le ministère des Finances.

Addis Abeba, le 14 janvier 2025 (ENA) : - La ministre de la Planification et du Développement, Fitsum Assefa, a annoncé que le ratio dette/PIB de l'Éthiopie avait baissé à 13,7 % suite à la mise en œuvre de la réforme économique globale.   Dans son exposé sur les réalisations de la réforme macroéconomique et les prochains efforts, la ministre a noté que le gouvernement a mis en œuvre de nouvelles perspectives de politique économique et sociale pour résoudre les problèmes systématiques et structurels.   La nouvelle perspective politique se concentre sur une approche multisectorielle et donne la priorité à la réponse à une part équitable des citoyens en mettant en œuvre un système inclusif, a-t-elle ajouté.   Selon Fitsum, la priorité a été donnée à l'agriculture, à l'industrie manufacturière, à l'exploitation minière, au tourisme et à l'économie numérique pour les faire contribuer de manière égale au développement et corriger le déséquilibre des acteurs économiques.   Ainsi, un transfert du rôle de premier plan du gouvernement dans l'économie au secteur privé a été affecté.   Au cours de la mise en œuvre de la première phase de la réforme économique locale, des réformes à grande échelle ont été menées pour moderniser l'économie et l'ouvrir à la concurrence, a-t-elle souligné.   Pour y parvenir, le pays a abrogé et mis en œuvre plus de 80 lois, le Code de commerce et la Proclamation sur l'investissement, a déclaré la ministre, ajoutant que la mise en œuvre de la réforme a amélioré l'environnement des services, des affaires et des investissements et a fait de l'économie numérique une réalité.   En plus de rendre les entreprises publiques productives et rentables, de grandes entreprises telles qu'Ethiotelecom qui ont été fermées au secteur privé pendant des années sont ouvertes conformément à la nouvelle perspective politique, a expliqué Fitsum.   Après la réforme, des résultats encourageants ont été enregistrés en termes d'augmentation des recettes publiques de plusieurs fois par rapport au passé en ajustant les dépenses, en améliorant la mise en œuvre et la performance des projets basés sur la recherche et en transférant les subventions à l'objectif prévu.   Le développement de l'Éthiopie a été financé par un lourd fardeau de la dette, a déclaré la ministre, ajoutant que diverses activités ont été menées pour rectifier cette tendance au cours des six dernières années.   En outre, elle a révélé que le ratio actuel de la dette par rapport au PIB de l'Éthiopie est tombé à 13,7 %, rappelant que ce ratio était supérieur à 30 % avant la réforme.   La réforme macroéconomique globale mise en œuvre depuis juillet 2024 a également enregistré des réalisations significatives, notamment dans des domaines tels que la gestion des changes, les recettes et les recettes d'exportation, entre autres, a-t-elle indiqué.

Addis Abeba, le 13 janvier 2025 (ENA) : - Une délégation commerciale de haut niveau de Reach Digital Company-UAE, dirigée par son PDG, Feras Neim Mohammed Abusharkh, a entamé sa visite de pré-investissement en Éthiopie.   La délégation a commencé sa visite en rencontrant le commissaire de la Commission éthiopienne d'investissement, Zeleke Temesgen, plus tôt dans la journée du 13 janvier 2025.   Au cours de la réunion, le commissaire Zeleke a exprimé l'engagement du gouvernement éthiopien à soutenir et à faciliter les investissements privés dans le pays. Il a assuré la délégation de l'engagement du gouvernement à fournir toute l'assistance nécessaire à l'entreprise dans ses efforts d'investissement en Éthiopie.   Le PDG de Reach Digital Company-UAE Abusharkh, Feras Neim Mohammed Abusharkh, a souligné l'expertise significative de l'entreprise en matière de transformation numérique et d'intégration de systèmes depuis sa création en 1999. Il a souligné les antécédents de réussite de Reach Digital dans la fourniture d'un large éventail de services informatiques qui permettent aux organisations d'exceller dans le paysage numérique dynamique.   Abusharkh a également fait part de l'intérêt de l'entreprise à apporter ses réussites mondiales en Éthiopie, mettant en valeur son engagement à favoriser la croissance numérique dans la région.   L'ambassadeur plénipotentiaire et extraordinaire d'Éthiopie aux Émirats arabes unis et coordinateur en chef de la visite de pré-investissement, a souligné que l'intérêt de Reach Digital pour l'Éthiopie souligne l'attrait croissant du pays en tant que pôle d'innovation et de progrès technologique dans la région.   Il a également indiqué que la visite de la délégation de Reach Digital Company UAE marque une continuité dans le renforcement du partenariat commercial et de la collaboration économique entre l'Éthiopie et les Émirats arabes unis pour un bénéfice mutuel.   Cette visite importante a été facilitée par l’ambassade d’Éthiopie à Abou Dhabi dans le but de renforcer les liens commerciaux bilatéraux et de promouvoir les opportunités d’investissement qui sont au cœur de la politique étrangère de l’Éthiopie.

Addis Abeba, le 13 janvier 2025 (ENA) : - Un éminent défenseur du Grand barrage de la Renaissance et propriétaire du média Kings of Abay, Ustaz Jemal Beshir a souligné le rôle essentiel des ressources naturelles partagées, telles que le Nil, dans la promotion de l'intégration régionale.   Il a souligné l'engagement de l'Éthiopie à créer une intégration régionale en développant ses ressources naturelles potentielles sur le principe du bénéfice mutuel.   Ustaz Jemal a en outre dévoilé que les efforts de l'Éthiopie en matière de développement et d'approvisionnement en énergie renouvelable des pays voisins démontrent son dévouement à la réalisation de l'intégration en Afrique.   Il a souligné que les ressources naturelles partagées sont des instruments essentiels pour créer une intégration économique.   L'Éthiopie a pris une position de premier plan dans la promotion d'une utilisation équitable du Nil entre les nations du bassin, a-t-il déclaré, soulignant son rôle important dans l'établissement de l'Accord-cadre de coopération du bassin du Nil (CFA) signé à Entebbe, en Ouganda.   Les pays riverains du Nil ont un rôle essentiel à jouer pour assurer une utilisation durable et équitable des eaux du fleuve, a-t-il noté.   Il a également souligné que les fleuves Abay, Omo, Baro et Tekeze prennent tous leur source en Éthiopie et coulent vers les pays voisins.   Dans ce contexte, l'Accord-cadre global joue un rôle déterminant dans la création d'une coopération entre tous les États riverains du Nil.   L'Accord-cadre global offre de nombreux avantages en garantissant une répartition équitable des ressources en eau entre les pays du bassin du Nil.

Addis Abeba, le 12 janvier 2025 (ENA) : - Les pays africains ont adopté samedi une nouvelle stratégie pour faire progresser le développement agricole et les systèmes alimentaires, une source essentielle de subsistance pour la population du continent.   La stratégie et le plan d'action sur 10 ans pour mettre en œuvre le Programme détaillé de développement de l'agriculture africaine (PDDAA), ainsi qu'un document de consensus intitulé Déclaration de Kampala, ont été annoncés samedi à l'issue du Sommet extraordinaire de l'Union africaine sur le PDDAA à Kampala, la capitale de l'Ouganda.   Dans le cadre de ce nouveau cadre, les pays africains se sont engagés à intensifier la production alimentaire durable en augmentant la production agroalimentaire de 45 % d'ici 2035 et en réduisant les pertes après récolte de 50 %.   Ils ont également convenu de stimuler les investissements et le financement dans le secteur agricole, en vue de lever 100 milliards de dollars américains d'investissements publics et privés d'ici 2035.   Pour atteindre ces objectifs, les pays africains appellent à un engagement collectif des gouvernements, des parlements, des producteurs alimentaires, du secteur privé et de la société civile pour traduire les décisions en résultats tangibles. « Ensemble, nous pouvons transformer le système agroalimentaire africain en un avenir durable et inclusif », indique la Déclaration.   Le PDDAA a été créé en 2003 pour mettre fin à la faim et lutter contre la pauvreté. À sa création, les pays africains se sont engagés à allouer 10 % de leur budget national à l'agriculture, en mettant l'accent sur l'augmentation des investissements dans le secteur.   Le sommet de trois jours a réuni plus de 2 000 délégués, dont des experts agricoles, des ministres et des chefs d'État de plus de 40 membres de l'UA, pour discuter des défis et de l'avenir du continent dans le secteur agricole.   La stratégie et le plan d’action sur 10 ans pour mettre en œuvre le PDDAA, ainsi qu’un document de consensus intitulé Déclaration de Kampala, ont été annoncés samedi à l’issue du Sommet.

Addis Abeba, le 11 janvier 2025 (ENA) : - Le lancement de la Bourse éthiopienne (ESX) a le potentiel de positionner le pays comme un leader sur les marchés financiers africains, selon le PDG du groupe Nigerian Exchange Group (NGX).   Le Premier ministre Abiy Ahmed a inauguré hier la Bourse éthiopienne (ESX), marquant une étape décisive dans le parcours du pays vers la modernisation économique.   Lors de l’événement, Temi Popoola, directeur général du groupe et PDG du groupe Nigerian Exchange Group (NGX), a souligné l’importance de cette initiative pour remodeler l’avenir économique de l’Éthiopie et renforcer son rôle dans l’écosystème financier du continent.   Il a souligné l’importance d’une collaboration étroite entre le gouvernement et le secteur privé pour assurer le succès du marché des capitaux.   « L’implication du gouvernement dans ce que vous faites est absolument essentielle », a-t-il noté.   Il a établi des parallèles entre les ambitions de l’Éthiopie et les réussites mondiales comme l’Inde, qui est devenue un modèle de transformation économique grâce à ses marchés de capitaux.   La décision de l’Éthiopie d’ouvrir ses marchés de manière responsable et de favoriser les flux de capitaux locaux et continentaux est essentielle pour atteindre ses objectifs, a-t-il souligné.   Les problèmes de l’Afrique doivent être résolus par les Africains, avant tout, a-t-il fait remarquer.   « Cette capacité de l’Éthiopie à s’ouvrir de manière responsable et à attirer des capitaux locaux et régionaux est essentielle. En suivant cette voie, l’Éthiopie peut devenir un pôle financier en Afrique. »   Évoquant les six décennies d’expérience du groupe NGX sur les marchés financiers, Popoola a partagé ses idées sur la diversification des instruments financiers et l’élargissement de l’accès aux opportunités d’investissement.   Avec le bon mélange d’innovation, de soutien politique et de collaboration régionale, le marché des capitaux éthiopien est prêt à jouer un rôle transformateur dans le développement économique du pays et à établir sa position de leader continental sur les marchés financiers.

Addis Ababa 11 janvier, 2025 (ENA) La Bourse éthiopienne des valeurs mobilières (ESX) est prête à révolutionner le secteur financier du pays en créant une place de marché transparente, efficace et accessible pour le commerce des valeurs mobilières.   Le Premier ministre Abiy Ahmed a officiellement lancé l'ESX vendredi, marquant ainsi une étape décisive dans le processus de modernisation économique de l'Éthiopie.   Ce lancement historique a eu lieu au Musée éthiopien des sciences, symbolisant l'adhésion de l'Éthiopie à l'innovation et au progrès sur ses marchés de capitaux. En rapprochant les capitaux des opportunités, l'ESX ouvrira de nouvelles voies pour les entreprises, les investisseurs et les parties prenantes, stimulant le développement économique et favorisant l'inclusion financière dans toute l'Éthiopie.   La bourse est une pierre angulaire du programme de réforme économique du gouvernement éthiopien dans le cadre de l'initiative Home-Grown Economic Reform II (HGER II), dirigée par le Premier ministre et visant à renforcer l'inclusion financière, à mobiliser des capitaux et à favoriser une croissance basée sur l'investissement dans tout le pays.   L'ESX devrait jouer un rôle clé dans le soutien de l'économie éthiopienne en expansion en favorisant l'accès au financement à long terme en monnaie locale pour le secteur public (gouvernement) et le secteur privé.   Ce faisant, l'ESX jouera son propre rôle en améliorant l'intermédiation et la mobilisation de l'épargne pour les investissements à forte intensité de capital, en améliorant la gouvernance d'entreprise et la transparence, en créant un marché ordonné pour la cotation, la négociation et le règlement des titres, protégeant ainsi les investisseurs.   L'ESX a été créée en octobre 2023 dans le cadre d'un partenariat public-privé novateur avec le gouvernement éthiopien, par l'intermédiaire de l'Ethiopian Investment Holdings (EIH), sa branche d'investissement stratégique, en tant qu'actionnaire fondateur, avec une participation publique totale de 25 % au maximum, les 75 % restants devant être détenus par des actionnaires privés.   À l'heure actuelle, la liste des investisseurs comprend des investisseurs stratégiques étrangers, notamment FSD Africa, le Trade and Development Bank Group (TDB), le Nigerian Exchange Group (NGX), ainsi que 16 banques commerciales privées nationales, 12 compagnies d'assurance privées et 17 autres investisseurs privés nationaux.   Les intérêts du secteur public, qui représentent conjointement 25 % de l'actionnariat, comprennent l'EIH et ses filiales telles qu'Ethiotelecom et la Banque commerciale d'Éthiopie, entre autres.   Le PDG de l'ESX, Tilahun E. Kassahun, a déclaré : "L'Ethiopian Securities Exchange est plus qu'un marché, c'est un catalyseur de changement. Ce jour marque le début d'une nouvelle ère pour l'Éthiopie, où les capitaux peuvent circuler librement pour débloquer des opportunités, renforcer les entreprises et transformer les vies. Ensemble, nous construisons une base financière solide pour les générations futures".

Addis Ababa 11 janvier, 2025 (ENA) Le Premier ministre Abiy Ahmed a souligné que le lancement de la Bourse éthiopienne des valeurs mobilières (ESX) renforcera le système financier et contribuera au développement d'une économie inclusive.   Le premier ministre a officiellement lancé l'ESX vendredi, marquant une étape transformatrice dans le voyage de la nation vers la modernisation économique.   L'ESX fonctionne sur trois segments de marché distincts : le marché des actions, le marché des titres à revenu fixe et le marché monétaire, offrant une variété de produits financiers adaptés aux entreprises, aux entités gouvernementales et aux institutions.   Le Premier ministre Abiy a déclaré lors de la cérémonie de lancement que la numérisation était l'une des mesures prises à la suite de la réforme pour réparer l'économie nationale et améliorer la vie des citoyens.   L'initiative Digital Ethiopia a facilité l'expansion du système financier numérique, a souligné le premier ministre. Actuellement, 51 millions de citoyens utilisent les services bancaires mobiles.     Les réalisations observées dans le secteur bancaire numérique devraient être soutenues par le système du marché des capitaux afin d'améliorer encore l'efficacité économique, a souligné M. Abiy.   Il a déclaré que l'économie éthiopienne est énorme et qu'elle fait fonctionner la plus grande compagnie aérienne d'Afrique, qui a construit avec succès des barrages hydroélectriques géants, et des entreprises telles que Ethio-Telecom.   Cette économie gigantesque est favorable au marché des valeurs mobilières, a souligné M. Abiy en affirmant son efficacité.   Le gouvernement a consacré beaucoup de temps et mené des recherches approfondies pour garantir son efficacité, a noté le premier ministre.

Addis Ababa 11 janvier,2025 (ENA) Le secrétaire exécutif de l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), Workneh Gebeyehu, a déclaré que l'agriculture est un moteur essentiel de la croissance en Afrique, en particulier dans la Corne de l'Afrique, où elle reste la pierre angulaire de l'économie.   À la veille du sommet de l'UA sur le programme global de développement de l'agriculture africaine (PDDAA) post-Malabo, Workneh a rejoint les ministres de l'agriculture et des affaires étrangères à Kampala, en Ouganda.     Le secrétaire exécutif a également réaffirmé l'engagement de l'IGAD à promouvoir des systèmes agroalimentaires durables et résistants pour une Afrique prospère.

Addis Ababa 10 janvier,2025 (ENA) Malgré des perspectives économiques mondiales modérées, l'Afrique de l'Est devrait maintenir une croissance économique robuste, selon le rapport du Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies (UN DESA) sur la situation et les perspectives de l'économie mondiale à l'horizon 2025.   Le rapport prévoit que la croissance économique mondiale restera stable mais modérée, à 2,8 et 2,9 % pour 2025 et 2026 respectivement.   L'Afrique devrait voir sa croissance économique se renforcer, passant d'un taux estimé à 3,4 % en 2024 à 3,7 % en 2025 et 4 % en 2026.   Selon le rapport, l'Afrique de l'Est se distingue par ses performances solides et continues, même si l'Afrique centrale est à la traîne en raison de la stagnation de la production pétrolière et de l'instabilité politique.   Le rapport souligne que l'Afrique de l'Est devrait croître à un taux de 6 % en 2025 et 2026, maintenant sa forte performance de 2024 (estimée à 5,5 %).   Toutefois, le rapport met également en garde contre la persistance de défis importants dans toute l'Afrique, notamment la persistance du fardeau de la dette, le taux de chômage élevé, en particulier chez les jeunes, et la fréquence et la gravité croissantes des catastrophes climatiques.   L'inflation reste supérieure à 10 % dans plusieurs pays et les résultats commerciaux sont modestes malgré le potentiel offert par la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA).