La sous-représentation de l'Afrique au Conseil de sécurité des Nations Unies entrave les progrès de la paix et du développement dans tout le continent. - ENA Français
La sous-représentation de l'Afrique au Conseil de sécurité des Nations Unies entrave les progrès de la paix et du développement dans tout le continent.
Addis Abeba, le 14 janvier 2025 (ENA) : - La sous-représentation de l'Afrique au Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) a entravé les progrès de la paix et du développement sur tout le continent, a fait remarquer le professeur Brook Hailu, éminent chercheur en sciences politiques et relations internationales.
Le professeur de sciences politiques et de relations internationales, Brook Hailu, croit qu'il est injuste d'ignorer les voix de plus de 1,4 milliard d'Africains au sein d'un organe de gouvernance mondiale aussi important qu'est le Conseil de sécurité des Nations Unies.
Selon lui, l'ordre mondial actuel est confronté à une contestation croissante de la part des pays africains et de diverses organisations internationales.
L'Union africaine, en particulier, a exigé haut et fort des réformes. Elle a demandé l'attribution de deux sièges permanents aux pays africains au Conseil de sécurité des Nations Unies.
Le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, a également exhorté les dirigeants africains à défendre collectivement cette demande juste et équitable.
Le professeur Brook Hailu reste optimiste quant aux perspectives de réforme au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Il estime que l'élargissement du Conseil pour inclure une représentation équitable des États africains et asiatiques est essentiel pour réaliser les aspirations à la paix, à la sécurité et au développement en Afrique.
Lors de la 8e réunion annuelle des dirigeants des Nations Unies et de l'Union africaine, qui s'est tenue en Éthiopie, le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a reconnu la nécessité d'une réforme.
Il a indiqué qu’il existe un consensus croissant sur la nécessité pour les Nations Unies de procéder à des changements afin de garantir que les Africains soient représentés au Conseil de sécurité.